Nouveau : Formation de référents à l'éveil musculaire au travail
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"En 2022, nul ne devrait mourir en faisant son travail. Le coût humain, social et économique des accidents du travail nous impose de ne pas céder à la fatalité et de prendre ce sujet à bras le corps dès à présent, en mobilisant l’ensemble des acteurs de la prévention et de la santé au travail" il s'agit là des propos de Laurent Pietraszewski Secrétaire d’État chargé des Retraites et de la Santé au travail.
Le plan national d’action a pour objet de mobiliser de façon coordonnée l’ensemble des services et agents de l’inspection du travail en vue « d’améliorer significativement les conditions de travail, de garantir les droits fondamentaux des travailleurs et d’assurer les conditions d’un dialogue social loyal et de qualité ».
Le droit à la santé et à la sécurité au travail, le droit à des conditions d’emploi et de travail décentes de même que le droit à la représentation et à la détermination collective des conditions de travail figurent ainsi parmi les sujets incontournables de mobilisation de l’inspection du travail.
Afin de garantir les droits fondamentaux des travailleurs, le système d‘inspection du travail va se mobiliser sur :
Bon à savoir
La situation d’emploi précaire ou de vulnérabilité constitue un facteur de risque professionnel aussi bien physique que psychologique. L'inspection du travail va ainsi vérifier, lorsque le recours à l’emploi précaire est justifié, que les conditions d’emploi et de travail des salariés soient respectueuses des réglementations. Elle va aussi détecter et faire cesser les situations d’exploitation de travailleurs vulnérables.
La présence sur les lieux de travail est prioritaire à raison d’au moins 100 interventions par an en entreprise par agent de contrôle.
Le plan d’action prévoit aussi de laisser davantage de place aux initiatives locales afin de mieux répondre aux spécificités territoriales.
Focus sur la prévention des AT-MP
Le plan souligne que depuis 2010 un palier a été atteint. Le nombre d’accidents (environ 650 000 par an) et leur indice de fréquence ne diminuent plus. Le nombre de maladies professionnelles a lui baissé mais les TMS demeurent à l’origine de 87 % des MP.
L’inspection du travail doit veiller, à l’occasion de contrôles, à ce que :
Outre la sanction des comportements délictuels, l’inspection doit contribuer à prévenir les risques d’accidents graves et mortels et de maladies professionnelles en s’inscrivant pleinement dans le cadre du Plan pour la prévention des accidents du travail graves et mortels 2022- 2025, et du 4e Plan santé au travail.
Une attention renforcée sera portée sur l’application des réglementations qui font courir les risques les plus graves :